Le terme de conscience vient du latin « conscientia » qui désigne une connaissance
(« scientia »), accompagnant (« con ») nos impressions et nos actions.
Cette notion est fondamentale, puisque qu’elle est l’objet de l’étude de la sophrologie et s’apparente au processus permettant l’intégration de toutes nos expériences.
Alfonso Caycedo la définit comme « la force qui permet l'intégration de tous les éléments psychologiques et physiques de la personne humaine, c'est-à-dire la force qui l'anime ».
Il propose aussi une distinction entre les niveaux et les états de conscience.
- Les niveaux de conscience sont liés aux variations de la vigilance et donnent une notion quantitative de la conscience. Ils sont constitués de la veille où nous sommes éveillés et attentifs à notre environnement (rythme cardiaque dit béta, variable entre l’hyper vigilance et la vigilance classique), le sommeil et le coma/la mort.
Entre la veille et le sommeil, il y a le seuil sophro-liminal, qui correspond au rythme alpha, proche de la méditation, où les ondes cérébrales sont ralenties. Ce niveau permettrait d’accéder à un état de conscience plus éveillé et d’avoir une perception plus fine de notre ressenti.
En sophrologie, nous effectuons des sophronisations pour atténuer la vigilance et atteindre ce seuil sophro-liminal. Une fois celui-ci atteint, nous effectuons une « activation intra-sophronique », ayant pour buts de stimuler les structures profondes de la conscience, réveiller plus de potentialité et favoriser la vivance.
- Les états de conscience font eux appel à une notion de qualité. Ils sont constitués de l’état pathologique où l’on va mal, l’état naturel ou ordinaire où nous sommes « bien », et l’état développé ou sophronique où nous sommes « très bien ».
Cet état de conscience sophronique serait un espace intérieur où la subjectivité et la temporalité tendraient à disparaître, où se produirait une ouverture sur nous-même et un élargissement de notre conscience.
Grâce à la sophrologie, nous pourrions ainsi nous programmer positivement en revenant à un état de conscience « meilleur » que celui dans lequel nous étions au départ. Quelque chose se serait imprimé en nous dans cet état de conscience sophronique et nous le ramènerions dans le monde de la manifestation (le monde réel) au niveau de veille.
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